Numéro
Radium (Paris)
Volume 9, Numéro 8, Aout 1912
Page(s) 277 - 282
DOI https://doi.org/10.1051/radium:0191200908027701
Radium (Paris) 9, 277-282 (1912)
DOI: 10.1051/radium:0191200908027701

La charge électrique de la pluie

J.A. Mc Clelland et J.J. Nolan

University College, Dublin


Résumé
Les résultats de ce mémoire peuvent être résumés de la façon suivante : 1° Sur la pluie examinée une partie égale à 88,2 pour cent était chargée positivement et le reste négativement; sur la quantité totale d'électricité recueillie, une charge égale à 53,9 pour cent était de l'électricité positive. 2° La pluie constituée de très fines gouttelettes était toujours chargée négativement. 3° La pluie composée de grosses gouttes était presque toujours chargée positivement. La charge par cm3 de cette pluie variait entre de larges limites. 4° La charge négative par cm3 de pluie formée de petites gouttes était plus faible et plus constante. 5° La pluie constituée d'un mélange de petites et de grosses gouttes était ordinairement chargée positivement; mais la charge était plus faible que lorsqu'il n'y avait que des grosses gouttes. 6° La neige et la grèle n'ont été observées que peu de fois. La neige était chargée négativement et la grèle positivement. Des potentiels d'une valeur négative élevée anormale ont accompagné la chute de neige. Les résultats seront discutés d'une façon plus complète quand les observations faites pendant cet hiver seront publiées. Les résultats sont en bon accord avec ceux de Simpson, de sorte que les charges de la pluie sont du même type dans les conditions atmosphériques électriques ordinaires et dans les conditions orageuses. Les résultats ultérieurs que nous avons déjà obtenus sont d'un caractère analogue, mais la charge moyenne par cm 3 est plus petite pendant les mois d'été, et la division de la pluie en différentes classes n'est pas si bien marquée.